top of page
  • Photo du rédacteurMarion

SOPK ... "Si On Peut Kiffer" ? ou "Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques" ?


Malheureusement SOPK n'est pas l'acronyme de "Si On Peut Kiffer"... :(

C'est celui d'une maladie hormonale très fréquente chez les femmes en âge de procréer (environ 1 sur 10) : Le Syndrome des Ovaires Poly-Kystiques.


Mais qu'est ce que c'est que ça ?


Le SOPK est liée à une production excessive de certaines hormones : les androgènes, dont la testostérone.


Comment la reconnaît-on ?


Cette production excessive d'hormones "mâles" chez la femme entraîne généralement des cycles menstruels irréguliers, un taux élevé d'androgènes dans l'organisme et de petits kystes au niveau des ovaires (d'où le nom du syndrome).


Les signes visibles :

  • Cycles menstruels irréguliers (supérieurs à 35-40 jours) ou absents,

  • Saignements excessifs durant les menstruations,

  • Forte pilosité,

  • Acné,

  • Alopécie (chute de cheveux),

  • Trouble de l'humeur =/- du comportement alimentaire,

  • Prise de poids.



Les signes internes et risques à long terme :

  • Modification de l'aspect des ovaires : augmentation du volume avec formation de petits kystes à la surface des ovaires à cause d'un blocage de la maturation des follicules ovariens,

  • Trouble de la fertilité : rareté ou absence d’ovulations, provoquant une grande difficulté à concevoir chez environ 50% des femmes souffrant d'un SOPK,

  • Trouble de la conception : fausse-couche, diabète gestationnel, pré-éclampsie,

  • Hyperandrogénie : la production excessive d'androgènes se traduit par une hyperpilosité chez 70% des femmes atteintes de SOPK, de l’acné et une chute des cheveux,

  • Syndrome métabolique : l’hyper-androgénie prédispose au diabète, à l'hyperlopidémie (excès de gras dans le sang), l’hypertension artérielle et aux maladies cardiovasculaires.


Attention : chaque personne étant différente, le SOPK peut être léger et les manifestations peu gênantes chez certaines personnes, tandis que pour d'autres, cela peut-être très handicapant.



Comment être sûre que je souffre d'un SOPK ?


Vous pouvez vous rendre chez un·e professionnel·le médical·e : médecin généraliste, gynécologue, sage-femme. Iels vous ausculteront et analyseront les critères externes, puis pourront vous prescrire des imageries (ex : échographie des ovaires) et un bilan sanguin. Cela leur permettra de confirmer ou d'infirmer le diagnostic.


Que peut-on faire quand on souffre de SOPK ?


A ce jour, il n’existe pas encore de traitement allopathique spécifique. Mais le corps médical possède à sa disposition des traitements essentiellement hormonaux pour diminuer les symptômes.

Des recherches en cours pourraient améliorer la compréhension des mécanismes à l’origine de cette maladie et donc déboucher un jour sur des traitements adaptés.


Du côté des médecines ou thérapies naturelles, on peut vous conseiller de :

  • Limiter le stress.

S'offrir des temps de ressourcements (ballade en nature/forêt, pieds dans une rivière, isolement ou bain de foule,...),

Pratiquer une activité de détente tels que des ateliers de relaxation, de méditation, de créativité (modelage, peinture, art-plastique, musique,...),

Consulter un·e sophrologue ou un·e hypnotiseur·seuse,

  • Opter pour une alimentation anti-inflammatoire et éviter les perturbateurs endocriniens. Pour cela prendre rendez-vous avec un·e naturopathe,

  • Améliorer son sommeil : consommer des féculents le soir (patate douce, épeautre, quinoa, ...), pratiquer une activité régulière, éviter les écrans après 20h, éviter les excitants (thé, café, sucres), etc.

  • Améliorer son humeur : s'exposer 30 min par jour au soleil, consommer de la lanoline et des poissons gras (maquereaux, sardines...), démarrer une psychothérapie, etc...

  • Pratiquer une activité physique régulière : sport, stretching, Qi Qong, Taï-Chi-Chuan, yoga, etc.

  • Aider l'organisme avec des plantes et des minéraux : certaines éléments comme la cannelle, l'oligo-élément Chrome, le ginseng, la racine d'ortie, etc. peuvent être bénéfiques. Demander conseils auprès d'un·e naturopathe, d'un·e herboriste, ou d'un·e phytothérapeuthe.

Quoiqu'il en soit, des solutions existent pour vous aider, alors évitez de rester seule : bien s'entourer, c'est déjà un pas énorme pour aller mieux.


A bientôt

Marion





Plus d'infos sur :


28 vues0 commentaire
bottom of page