Cela peut nous arriver à tou.te.s : découvrir que quelqu'un est (ou a été) victime de violences (sexuelles ou autres). Et bien que touché.e·s, nous voici à court d'idées : que dire ? comment soutenir quelqu'un dans une situation douloureuse ? ...
I. Que dire à une personne victime de violences ?
C'est à cette question que répond (en 1 minute) cette vidéo de l'association #NousToutes ,
dont le site regorge d'informations intéressantes. [1]
Malgré son titre, ça vaut pour les victimes de tous genres et tous âges.
Si vous préférez lire, voici les 5 étapes recommandées + 1 de mon cru :
Rassurer : "Je te crois. Merci de ta confiance en moi"
Compatir "Ça me fait de la peine d'apprendre ce qui t'es arrivé" (un ajout de ma part par rapport à la vidéo)
Re valoriser : "C'est courageux d'en parler. "
Remettre la culpabilité au bon endroit : "Tu n'y es pour rien : il.elle n'a pas le droit de te faire ça"
Informer : "C'est grave. La loi l'interdit."
Proposer du soutien : "Est ce que tu veux que je t'aide ? Comment ?"
On évitera de traîner la victime porter plainte si elle n'est pas prête pour ça. L'encourager, la soutenir, bien sûr.... Mais de nouveau la forcer à faire quelque chose contre son gré, ça va vraiment pas l'aider psychologiquement ! :((
II. Signaler notre inquiétude aux autorités
Ceci dit, nous, avec ou sans preuves des faits, on DOIT (moralement et légalement) signaler notre inquiétude aux autorités, même anonymement. [2]
Il y a des numéros nationaux gratuits depuis tous les téléphones, disponibles 24h/24, parfois même en plusieurs langues :
le 119 pour les enfants [3]
le 39 19 pour les adultes [4]
le 17 pour des violences en cours
III. Demander de l'aide pour gérer notre propre violence
Il existe enfin un autre numéro anonyme et gratuit disponible 7j/7 [4]
"J’arrête d’être violent.e"
08 019 019 11
Des phrases qu'on espère ne jamais prononcer...
Des numéros qu'on voudrait tous éviter d'appeler...
Mais tellement essentiels pour les personnes concernées.
Alors pourquoi ne pas essayer de les retenir ?
Allez, à plus, les ami·e·s.
Virginie Bouffart
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